Extraits de presse






Sud-Ouest   18/12/2010
EXTRAITS DE PRESSE








Dans le cadre du festival « Seules en scène », ne ratez pas ce sommet délicieux et très savoureux de l'humour et des humeurs d'une belle comédienne. Fatou, alias la belle et sensuelle Faïza Kaddour, qui a écrit le texte et le joue, est mise en scène par Jean-François Toulouse et accompagnée en musique par Agnès Doherty. Fatou est née en Algérie, a été envoyée en France pour un mariage arrangé. Rebelle et malicieuse, elle raconte sa vie en mitonnant un frichti de légumes que l'on déguste à la sortie !             
Le Figaro, Armelle Héliot - 9 mai 2011



« - Plein de lettres, plein de lettres… pour nous conseiller d’aller voir « Le Frichti de Fatou » avec la comédienne Faïza Kaddour qui raconte l’histoire d’une adolescente en Algérie au Bled jusqu’à son arrivée rocambolesque en France, ça se joue à Boulogne-Billancourt au Théâtre de l’Ouest Parisien le 15 mai prochain, Armelle [Héliot] vous pouvez nous le conseiller ? – Ah oui… Je l’ai vu à Avignon il y a deux étés je pense, et c’est formidable, elle est formidable la fille qui joue, le texte est très drôle, et on goûte au frichti de Fatou à la fin. »
Jérome Garcin, Armelle Héliot – Le Masque et la Plume, France Inter
– Dimanche 8 mai 2011.



Par Armelle Héliot le 19 juillet 2009 - LE FIGARO
"D'urgence allez applaudir Le Frichti de Fatou aux Lucioles. Auteur et comédienne, elle parle avec un humour dévastateur du sort de certaines filles...
On la connaissait un peu pour l'avoir vue dans Quartier nord de Laurence Février. C'est là qu'elle avait esquissé le personnage de Fatou qu'elle retrouve aujourd'hui. Faïza Kaddour est un auteur plein d'esprit, une comédienne très expressive et elle invente une jeune femme (on la suit dès son adolescence) qui de sa Kabylie natale à la France où elle a été mariée à un Algérien exilé beaucoup plus vieux qu'elle, elle s'éveille à la vie. Fatou est très espiègle. C'est un Arlequin féminin avec cet humour si particulier de l'Algérie. Une façon d'aimer les contes et les histoires extraordinaires pour mieux affronter le réel, une manière de raconter qui est fabuleuse.
Nous vous reparlerons d'elle. Accompagnée d'une musicienne amie et excellente partenaire, Agnès Doherty, dans un décor simple et astucieux de Philippe Casaban, et mise en scène avec légèreté et précision par Jean-François Toulouse qui s'appuie sur son merveilleux tempérament d 'auteur-interprète, Faïza est la révélation de ce festival off. Une perle rare, une princesse insolente et sensuelle qui mitonne un "frichti" de légumes qui embaume durant tout le spectacle et qu'elle sert à la sortie ! Ne soyez pas les derniers à l'applaudir !"



"Faïza Kaddour propose un  portrait nuancé, bigarré et savoureux de la sexualité féminine, nourri des deux cultures maghrébine et occidentale. Un frichti aux multiples ingrédients, personnels et intimes souvent, nés d’une observation fine de son environnement."
La Terrasse – A. Santi - juillet 2009




"C’est un récit coloré et plein d’énergie qui mélange habilement culture maghrébine et occidentale pour en tirer le meilleur. Faïza Kaddour nous donne un cours magistral sur la sexualité d’une manière drôle et ludique en même temps qu’une leçon de courage d’une femme qui veut se libérer."
BonPlanTheatre.fr - Jeanne-Marie Guillou – juillet 2009



"A 37 ans, Faïza Kaddour offre un portrait sur la sexualité féminine nourri de cultures maghrébine et occidentale. Ce récit tour à tour touchant et ironique aborde sans fausse pudeur les thèmes de l’érotisme du corps et du plaisir féminin."
ELLE – novembre 2006


POINTS DE VUE

Mères à problèmes

«  LE JOUR OÙ JE SUIS TOMBÉE AMOUREUSE DE MA MÈRE » (THÉÂTRE)

Finalement, elle ne peut pas s’en empêcher. Ni de cuisiner pendant ses spectacles ni de les parsemer d’un humour qui tient le désespoir à distance, le transforme en une ironie salvatrice qui fait prendre du recul par rapport à l’histoire. Faïza Kaddour retrouve ici quelques-uns des principes de base qui ont fait le succès de son « Frichti de Fatou » mais elle s’en détache aussi en explorant plus en profondeur les aspects scientifiques de son propos, condition première de la création de la compagnie Tombés du ciel.
Et même si cela alourdit un peu le premier quart d’heure, le temps d’engloutir les explications sur le fonctionnement du cerveau, le reste coule avec simplicité et émotion. Car même si l’histoire d’Isabelle T., quadragénaire et déprimée chronique, pourrait faire craindre un pathos sirupeux, le traitement incisif et drôle et, justement, cette approche distanciée que permet l’analyse neurologique de son cas offrent une échappatoire heureuse. Orpheline de l’amour de sa mère sans les avoir, Isabelle remonte dans ses souvenirs cachés pour comprendre comment elle a pu s’attacher à cette femme qui la méprise. Faïza Kaddour, qui l’interprète, est mutine et rayonnante, incarnant avec un sens inné de la caricature décalée les personn ages de son passé. Et les heureuses trouvailles de la mise en scène de Jean-François Toulouse permettent d’unir présent, flashbacks et conditions expérimentales.


Jean-Luc Éluard






Aqui.fr      12/12/2010





Sud Ouest  09/12/2010 




Spirit Décembre n°66